MINIK L ESQUIMAU DERACINE,
EAN13
9782266098229
ISBN
978-2-266-09822-9
Éditeur
Pocket
Date de publication
Collection
TERRE HUMAINE PP (PPO 010842)
Nombre de pages
363
Dimensions
17,7 x 11,1 x 1,7 cm
Poids
190 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Code dewey
305.897
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Minik L Esquimau Deracine

"rendez-moi le corps de mon père !"...

De

Préface de

Pocket

Terre Humaine Pp

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L'histoire de Minik est poignante. Au siècle dernier, notre monde, prétendument civilisé, révèle soudain "au nom de la science" son envers colonialiste, corrompu, destructeur.
En 1897, le jeune Minik accompagne son père et quatre Esquimaux Polaires du Groenland, qui ont accepté l'invitation de l'illustre explorateur américain Peary, sur le point de conquérir le pôle Nord. Quatre des invités de l'American Museum of Natural History, de New York, vont bientôt mourir de tuberculose foudroyante et l'orphelin Minik, âgé de huit ans, sera adopté par un administrateur du Museum et élevé comme un petit Yankee. Son tuteur perdra son poste en raison de graves escoqueries, dans un contexte de malversations de grande ampleur.
Abandonné, Minik va connaître, avec son unique protecteur déchu, une vie misérable. Son tuteur lui apprendra la vertu du ressentiment. C'est alors qu'il découvrira, dans une vitrine du Museum, le squelette étiqueté de son père dont il croyait pourtant avoir assisté aux funérailles. Cette découverte brutale, révélatrice d'un odieux simulacre d'enterrement, au Museum même, en cet établissement illustre, devant tous les scientifiques, bouleversera le jeune garçon.
Sa haine pour l'"establishment" new-yorkais et surtout pour Peary, dont les titres de conquérant du Pôle font l'objet de vives polémiques, va s'amplifier et il n'hésitera pas à alerter la presse. Minik sera renvoyé au Groenland par Peary lui-même, très inquiet. Mais faute de connaître la langue des siens, il s'y sentira aussi étranger qu'en Amérique. À 28 ans, de retour aux États-Unis, dans une famille de braves bûcherons du New Hampshire, au sud du Québec, qui l'avaient pris en amitié, il mourra, solitaire, de la grippe espagnole.
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