Quand la République était révolutionnaire, Citoyenneté et représentation en 1848
EAN13
9782021136395
ISBN
978-2-02-113639-5
Éditeur
Seuil
Date de publication
Collection
Histoire
Nombre de pages
416
Dimensions
20,5 x 14,1 x 2,8 cm
Poids
422 g
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Quand la République était révolutionnaire

Citoyenneté et représentation en 1848

De

Seuil

Histoire

Offres

Autre version disponible

Quand la République était révolutionnaire
Citoyenneté et représentation en 1848
L'insurrection imprévue de février 1848 a fait naître une République. Mais que recouvre exactement le mot ?
Loin de s'enfermer dans des discussions savantes, cette question fait l'objet de débats publics, de manifestations et d'affrontements, en particulier dans les rues de Paris. Deux conceptions opposées de la République se constituent. D'un côté, la République modérée, défendue par la majorité du Gouvernement provisoire puis de l'Assemblée nationale, selon laquelle la République se résume dans l'élection au suffrage " universel " (les femmes en restent exclues). D'un autre côté, la République démocratique et sociale, qui rallie des membres de clubs, des ouvriers, de simples citoyens, pour lesquels la République n'a de sens que si elle permet au peuple de participer directement aux affaires publiques, de garder le contrôle sur ses représentants et d'assurer l'émancipation des travailleurs.
L'échec de l'insurrection de juin permet le triomphe de la République modérée et des institutions du gouvernement représentatif, mais la République démocratique et sociale se maintient, comme horizon révolutionnaire, au sein du mouvement ouvrier naissant.
En retrouvant les discours et les controverses sur le sens de la citoyenneté et de la représentation, cette plongée dans le printemps 1848 laisse entrevoir la possibilité d'une République émancipatrice, non advenue mais dont la puissance révolutionnaire est toujours actuelle.
Samuel Hayat est docteur en science politique de l'Université Paris 8-Saint-Denis et lauréat 2012 du prix Aguirre-Basualdo en Droit et Sciences politiques de la Chancellerie des Universités de Paris. Chercheur au Conservatoire national des arts et métiers, membre des comités de rédaction des revues Tracés et Participations, ses travaux portent sur l'histoire et la théorie de la représentation politique, ainsi que sur la sociologie historique du mouvement ouvrier français.
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...

Plus d'informations sur Samuel Hayat