Le papillon de l au del A
EAN13
9782845921931
ISBN
978-2-84592-193-1
Éditeur
Presses du Châtelet
Date de publication
Collection
SPIRITUALITE
Nombre de pages
194
Dimensions
10 x 10 x 2 cm
Poids
242 g
Langue
français
Code dewey
133.909
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Le papillon de l au del A

De

Presses du Châtelet

Spiritualite

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DU MÊME AUTEUR

La Vie de l'autre côté, Presses du Châtelet, 2004

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eISBN 978-2-8459-2528-1

Copyright © Presses du Châtelet, 2006.

Ils ne nous disent pas adieu

Ils ne nous disent pas adieu, là-haut dans les cieux.

Ils sont des milliers à nous aimer dans le mouvement de l'éternité.

Leur message est amour, espoir de les revoir un jour.

Ils ne sont pas dans le noir, car il y a toujours un coin de ciel bleu dans l'immensité des cieux.

Ils traversent le temps.

Ils demeurent des enfants.

Ils nous contemplent.

Envoyons-leur des baisers ; ne les oublions pas.

Ceux qui nous ont quittés, il ne faut pas les pleurer, mais les aimer.

Ils me le demandent.

Ne les cherchez pas dans les pages d'un album, mais dans la vérité de votre cœur : c'est lui qui guide votre destinée.

Ils sont à vos côtés.

Ce sont les esprits de la vie. Ils font partie de l'unité. Ils ont simplement évolué.

Que te dire, Papa ?

Que je suis triste ? Que ta présence me manque et que j'ai du mal à accepter ton départ brutal vers l'au-delà ?

Ce serait être égoïste, non ?

Il ne serait ni sage ni digne de vouloir te retenir par ma souffrance et par mes larmes.

Je préfère continuer à t'aimer. Simplement. Dans le souvenir de nos moments forts, de nos joies et de nos découvertes.

Te retrouver, à travers le sens des paroles échangées depuis ma tendre enfance.

Certaines d'entre elles ont marqué les étapes de ma vie et sont restées gravées au fond de mon cœur.

Elles me réconfortaient quand je songeais à ton départ vers l'au-delà.

Tu me disais :

— Je n'ai pas peur de quitter cette terre, car je sais que là où j'irai je renaîtrai dans la vraie vie. Sur terre, nous sommes de petites chenilles avides de savoir. Dans l'au-delà, nous devenons des papillons aux mille couleurs.

Les mille couleurs, Papa, tu les avais déjà en toi. Ta volonté de dialogue et d'échange, ton dévouement à l'autre, formaient les couleurs d'un arc-en-ciel.

— Que coûte une poignée de main ? aimais-tu à rappeler. Personne n'est assez riche pour pouvoir s'en passer, ni assez pauvre pour ne pas la mériter.

Sages paroles ! Et tu répétais encore :

— Une parole, un sourire, ce n'est pas rien. Ça apporte beaucoup. Ça enrichit celui qui les reçoit sans appauvrir celui qui les donne.

Ce qui a fait grandir la valeur de ta vie sur terre, et lui a donné son sens, c'est l'amour dont elle fut remplie.

À présent, tu es parti. Tu découvres l'évolution de l'esprit. Et je sais qu'à travers notre complicité d'autrefois tu continueras de me guider. Car tu ne cesseras jamais de me communiquer l'énergie de ton être, ta joie de vivre et ta spontanéité.

Tel est le plus bel héritage que tu pouvais me léguer : le souvenir de ta gentillesse, de ta simplicité, de ta générosité.

À présent, te voilà devenu pour moi le messager de l'au-delà, mon trait d'union entre le ciel et la terre ; car la vraie vie se trouve avec toi dans l'harmonie de l'univers.

Merci, Papa.

Préambule

Entre ciel et terre

Il y a beaucoup de choses que l'on ne peut expliquer, mais qu'il est possible d'éprouver dans le fond de son cœur, pour en découvrir les bienfaits.

Mon père s'en est allé sur le chemin de l'au-delà. C'est une évolution que je puis ressentir, et même apprécier, grâce à l'énergie de son esprit.

Certes, son départ m'a beaucoup marquée, mais son esprit est toujours là pour me réconforter ; et notre complicité s'accroît chaque jour davantage par les effets de cette forme naturelle de pensée qu'est la transcommunication.

Depuis l'au-delà, Papa a le pouvoir de transformer ma tristesse en joie. Chacun de ses messages me nourrit de son amour, et me communique un merveilleux bien-être.

De toute la force de son âme, le papillon aux mille couleurs qu'il est devenu ouvre ses ailes pour m'indiquer la pure et belle connaissance de l'esprit en évolution. Ce qui m'était naguère inaccessible devient au fil des jours à portée de ma pensée et de mon cœur.

Dans le tourbillon de son évolution, son esprit libéré de toute entrave rencontre d'autres esprits, connus ou inconnus, desquels jaillissent les bonjours, les câlins, les paroles d'amour et de réconfort. Ces sentiments me parviennent et me touchent chaque fois que je communique avec Papa. Grâce aux dialogues qu'il partage avec ces êtres de lumière, je m'ouvre davantage à la connaissance de l'invisible. Je découvre la force qui les unit.

La mort n'a aucun impact sur l'amour qu'en retour j'exprime à Papa. Il me répond par les vibrations d'une énergie qui lui est propre, qu'il laisse courir dans mes cheveux. Et cette caresse me rassure. J'y puise une force intérieure que rien ne saurait briser. Elle me donne une confiance totale en l'au-delà.

Mes doigts courent sur le clavier de l'ordinateur, et le petit miracle de la transcommunication prend forme, alors que s'ouvre devant moi un champ de connaissance illimité. Or cette connaissance ne doit pas être oubliée dans un tiroir. Mon devoir est de la transmettre telle que je la reçois, en vertu d'une promesse faite à mon père. Et je découvre dans cette expérience que l'amour est une force. L'amour est capable d'ouvrir les portes du cœur, et de libérer les mots prisonniers. Alors naît la promesse de se retrouver un jour, et de ne faire plus qu'un dans la beauté de la vraie vie.

Première partie

La métamorphose de la chrysalide

On se dit parfois

On se dit parfois que la mort n'arrive qu'aux autres, que les êtres aimés sont éternels, qu'il ne peut rien leur arriver. Puis, un jour, tout bascule. Le temps se fige. Et la mort est là qui s'impatiente sur le pas de la porte. L'instant d'après, un être cher est emmené vers sa nouvelle destinée.

Sur terre, nous en sommes encore à essayer d'admettre et de comprendre. Mais c'est simplement le travail d'une chrysalide qui s'achève. Déjà, loin de nos regards, cette chrysalide se métamorphose en un papillon aux mille couleurs.

Le passage vers la vraie vie

Le mercredi 27 novembre, à minuit trente, la sonnerie du téléphone retentit dans la maisonnée endormie.

Encore tout ensommeillée, je me précipite sur le combiné. Qui peut bien appeler à cette heure tardive ? Je décroche. J'entends une voix familière, entrecoupée de sanglots. C'est Maman.

— Michèle, viens vite. Papa se sent mal. Il n'arrive plus à respirer. Il n'est pas bien du tout.

Maman a l'air de se complaire dans une angoisse communicative. Bien sûr, je ne me représente pas encore très bien la gravité de la situation. J'ai souvent été appelée au chevet de mon père par le passé. Il m'est même arrivé de le transporter d'urgence à la clinique. Papa, en effet, souffre de problèmes cardiaques. Pourtant, cette fois, une intuition me souffle que ce n'est pas comme d'habitude. Cette pensée m'épouvante comme un affreux pressentiment. Je m'empresse de l'enfouir tout au fond de moi, tandis que j'enfile maladroitement mon manteau.

Mes parents habitent à quelques maisons de chez nous. Dehors, il règne un froid piquant. Le brouillard est épais. L'humidité s'accroche à mon corps et me transperce jusqu'aux os.

Leur maison m'apparaît bientôt dans un halo de brume. Il y a de la lumière dans le vestibule. À l'intérieur, une forme s'agite nerveusement. C'est Maman. Je devine qu'elle cède à la panique. Elle n'en peut plus de m'attendre.

Dès que mes pas résonnent sur le gravier de l'allée, elle ouvre la porte et se précipite. Son visage est défait. Elle a les traits tirés. Ses yeux humides scrutent mon regard comme pour y trouver une réponse, un espoir. Soudain elle fond en larmes.

— Entre vite.

L'affreux pressentiment s'est réveillé. Il m'oppresse de plus en plus fort tandis que je monte l'escalier quatre à quatre.

La porte de la chambre est entrouverte. Je vois mon père assis au bord du lit. Sentant ma présence, il relève la tête. Sa figure est marquée par la douleur. Il fixe ses yeux sur moi. Il voudrait comprendre ce qui lui arrive. D'un signe, il m'indique sa poitrine. Jamais il n'a ...
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