- EAN13
- 9782358722902
- ISBN
- 978-2-35872-290-2
- Éditeur
- La Fabrique
- Date de publication
- 22/01/2025
- Nombre de pages
- 160
- Dimensions
- 16,8 x 11 x 0,1 cm
- Poids
- 1 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La doctrine du consentement
Hypercontractualisme néolibéral et discipline sexuelle
Clara Serra
La Fabrique
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« Un livre essentiel qui retrace les contours et les enjeux des débats actuels sur le consentement. L’autrice nous y raconte une histoire trop souvent occultée par les partisanes du «non c’est non»
ou du «oui c’est oui», celle de la rencontre entre le féminisme prohibitif et abolitionniste des sex wars et les approches néolibérales de la sexualité. Elle déchiffre et analyse avec finesse les récentes controverses autour du terme de consentement dans la loi et chez les militantes.
Loin d’être simple et transparente, cette notion fait scission dans les rangs féministes.
À la fois outil de légifération des violences sexuelles et clé d’une sexualité épanouie et jouissive, on attend du consentement qu’il soit partout à la fois (et aussi : explicite, enthousiaste, libre et éclairé, réversible, informé, spécifique…), tout en remettant en doute la capacité des femmes à le donner dans le cadre d’une société inégale et patriarcale. L’autrice nous conduit à travers ces méandres qui ont fait glisser les féministes et les législateurs vers un hypercontractualisme et une doctrine sécuritaire de la sexualité.
À la fois critique et généreux dans son approche, cet ouvrage est un solide appui pour penser la complexité d’un sujet souvent victime de simplifications désastreuses. »
Elsa Deck Marsault, autrice de Faire justice
« Dans ce court mais puissamment argumenté ouvrage, Clara Serra, ex-députée Podemos à l’Assemblée de Madrid et chercheuse à l’Université de Barcelone, offre une analyse critique de la notion de « consentement », claire et simple à comprendre, et fondée sur un “grande confiance dans les possibilités du langage et du pacte explicite”. L’importance et l’opportunité de cette critique ne peut être ignorée au moment où la notion de consentement est adoptée par de nombreuses féministes en France, qui en font le cœur de propositions de loi. En Espagne, le consentement a conduit à l’adoption de la loi “solo si es si” (seul un oui est un oui), loi à laquelle Serra s’est opposée en tant que députée.
La publication de l’ouvrage de Clara Serra enrichira le débat en France, d’une part parce qu’il décrit les conséquences d’une loi pensée au départ comme protectrice et qui se révèle disciplinaire pour les femmes, et d’autre part, parce que l’autrice rappelle que l’espace du désir (consentir n’est pas désirer), de la sexualité et du plaisir échappe à la transparence, que souhaitent autant les féministes abolitionnistes que les néolibérales du contrat. » Françoise Vergès, autrice de Un féminisme décolonial
ou du «oui c’est oui», celle de la rencontre entre le féminisme prohibitif et abolitionniste des sex wars et les approches néolibérales de la sexualité. Elle déchiffre et analyse avec finesse les récentes controverses autour du terme de consentement dans la loi et chez les militantes.
Loin d’être simple et transparente, cette notion fait scission dans les rangs féministes.
À la fois outil de légifération des violences sexuelles et clé d’une sexualité épanouie et jouissive, on attend du consentement qu’il soit partout à la fois (et aussi : explicite, enthousiaste, libre et éclairé, réversible, informé, spécifique…), tout en remettant en doute la capacité des femmes à le donner dans le cadre d’une société inégale et patriarcale. L’autrice nous conduit à travers ces méandres qui ont fait glisser les féministes et les législateurs vers un hypercontractualisme et une doctrine sécuritaire de la sexualité.
À la fois critique et généreux dans son approche, cet ouvrage est un solide appui pour penser la complexité d’un sujet souvent victime de simplifications désastreuses. »
Elsa Deck Marsault, autrice de Faire justice
« Dans ce court mais puissamment argumenté ouvrage, Clara Serra, ex-députée Podemos à l’Assemblée de Madrid et chercheuse à l’Université de Barcelone, offre une analyse critique de la notion de « consentement », claire et simple à comprendre, et fondée sur un “grande confiance dans les possibilités du langage et du pacte explicite”. L’importance et l’opportunité de cette critique ne peut être ignorée au moment où la notion de consentement est adoptée par de nombreuses féministes en France, qui en font le cœur de propositions de loi. En Espagne, le consentement a conduit à l’adoption de la loi “solo si es si” (seul un oui est un oui), loi à laquelle Serra s’est opposée en tant que députée.
La publication de l’ouvrage de Clara Serra enrichira le débat en France, d’une part parce qu’il décrit les conséquences d’une loi pensée au départ comme protectrice et qui se révèle disciplinaire pour les femmes, et d’autre part, parce que l’autrice rappelle que l’espace du désir (consentir n’est pas désirer), de la sexualité et du plaisir échappe à la transparence, que souhaitent autant les féministes abolitionnistes que les néolibérales du contrat. » Françoise Vergès, autrice de Un féminisme décolonial
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