- EAN13
- 9782843240331
- ISBN
- 978-2-84324-033-1
- Éditeur
- Empêcheurs de penser en rond
- Date de publication
- 15/08/1998
- Collection
- Les empêcheurs de penser en rond
- Nombre de pages
- 270
- Dimensions
- 21,3 x 13,5 x 2,2 cm
- Poids
- 350 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 616.898
- Fiches UNIMARC
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Une Folie Psychiatrique
1937
De François Klein
Préface de David F. Allen
Empêcheurs de penser en rond
Les empêcheurs de penser en rond
Voici un des textes les plus étranges de l'histoire de la psychiatrie. S'agit-il d'un texte de logique philosophique ou de logique psychotique ? Qui est donc son auteur, ce médecin mort pendant la Seconde guerre mondiale et qui voulait devenir psychiatre ?
Pour David Allen, François Klein est au rationalisme morbide ce que Schreiber, le célèbre patient de Freud, est à la paranoïa.
Mais qu'est-ce que le rationalisme morbide ? Cette notion théorisée par E. Minkowski décrit un type de schizophrénie dans lequel on assisterait à une " hypertrophie des facteurs rationnels et spatiaux de la pensée " conditionnant tous les comportements des malades. Dans les cas de rationalisme morbide, le raisonnement est régi par l'identité aboutissant à une atomisation de toute axiologie, de toute tentative de signification. On assiste à un aplatissement des valeurs qui n'ont plus d'ancrage central. C'est ce que Serge Leclaire appelait " l'équivalence significative " de tous les points du discours du psychotique, illustrant la notion de forclusion de Jaques Lacan.
" Idiot = idiot
Donc : dire que quelque chose est idiot, c'est idiot
Le niez-vous ? " François Klein
Cela pourrait bien constituer la structure minimale de toute schizophrénie. On pourrait ainsi tenter de dépasser l'incapacité actuelle de la psychiatrie à se mettre d'accord sur le diagnostic de la schizophrénie. Ce concept ne souffre-t-il pas à la fois d'obésité idéologique et d'anorexie théorique ?
François Klein mérite donc d'être entendu car il a été à la fois auditeur du délire et délirant. Il nous explicite de manière inouïe les mécanismes qui sous-tendent le rationalisme morbide.
Pour David Allen, François Klein est au rationalisme morbide ce que Schreiber, le célèbre patient de Freud, est à la paranoïa.
Mais qu'est-ce que le rationalisme morbide ? Cette notion théorisée par E. Minkowski décrit un type de schizophrénie dans lequel on assisterait à une " hypertrophie des facteurs rationnels et spatiaux de la pensée " conditionnant tous les comportements des malades. Dans les cas de rationalisme morbide, le raisonnement est régi par l'identité aboutissant à une atomisation de toute axiologie, de toute tentative de signification. On assiste à un aplatissement des valeurs qui n'ont plus d'ancrage central. C'est ce que Serge Leclaire appelait " l'équivalence significative " de tous les points du discours du psychotique, illustrant la notion de forclusion de Jaques Lacan.
" Idiot = idiot
Donc : dire que quelque chose est idiot, c'est idiot
Le niez-vous ? " François Klein
Cela pourrait bien constituer la structure minimale de toute schizophrénie. On pourrait ainsi tenter de dépasser l'incapacité actuelle de la psychiatrie à se mettre d'accord sur le diagnostic de la schizophrénie. Ce concept ne souffre-t-il pas à la fois d'obésité idéologique et d'anorexie théorique ?
François Klein mérite donc d'être entendu car il a été à la fois auditeur du délire et délirant. Il nous explicite de manière inouïe les mécanismes qui sous-tendent le rationalisme morbide.
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