La vertu féminine, de la cour de Sceaux à la guillotine

À partir d'un point de vue inédit, cet ouvrage envisage les Lumières au prisme de la vertu féminine. Il présente de multiples figures vertueuses, de la Muse limonadière à Manon Roland, qui incarnent le projet d'émancipation dont Kant faisait le principe générateur des Lumières. À travers divers écrits (de la poésie aux Mémoires, du roman au cahier de doléances), il permet de saisir en quoi les exempla virtutis forment le socle de l'imaginaire des Lumières qui, en cela, sont avant tout héritières de l'humanisme. Le platonisme, le stoïcisme ou la culture galante, le militantisme réformé des Cévennes ou encore le modèle spartiate : voilà le passé qu'interroge ce volume et qui, dans sa multiplicité, fait considérer les Lumières à partir de leur polygénèse.