- Éditeur
- Presses universitaires du Midi
- Date de publication
- 09/2020
- Collection
- Méridiennes
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Car c’est moy que je peins
Écritures de soi, individu et liens sociaux (Europe, XVe-XXe siècle)
Presses universitaires du Midi
Méridiennes
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- AideEAN13 : 9782810709847
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10.99
Placé sous l’invocation de Montaigne, le présent volume est le quatrième
ouvrage collectif offert aux lecteurs par les membres du Groupe de Recherches
« Les écrits du for privé en France de la fin du Moyen Âge à 1914 »
(www.ecritsduforprive.fr). Cet ensemble d’écrits ordinaires – mémoires,
autobiographies, livres de famille ou de raison, diaires, journaux intimes,
chroniques ou annales – se développe en Europe de la fin du Moyen Âge à
l’époque moderne, pour devenir un mode courant d’expression au cours des XIXe
et XXe siècles. Ils sont parfois nommés écrits « personnels » ou écrits «
intimes » et certains d’entre nous utilisent aussi, pour les désigner, le
terme très significatif d’ego-documents. Celui-ci renvoie fortement à l’idée
que l’écriture de ces textes n’est pas seulement une pratique qui pourrait
être mise à distance par les scripteurs, mais qu’elle influe profondément sur
la fabrique même de la vie. Une relation puissante existe, en effet, entre de
tels textes et l’idée que l’homme occidental disposerait en lui-même d’un
espace de réflexion intérieure qui est généralement appelé le « moi » ou le «
soi ». Lorsqu’il aborde un texte donné, le chercheur sait donc qu’il part à la
rencontre d’une individualité, celle du scripteur, dont il va chercher à
explorer, à travers ses écrits, non seulement les intentions apparentes dans
les actions, ou affleurantes dans le langage, mais également les mécanismes de
la pensée qui le constituent comme un individu au sein d’une société donnée. À
travers un ensemble d’études de cas qui courent du Moyen Âge au début du XXe
siècle, nous avons ainsi souhaité explorer la relation complexe qu’entretient
ego avec lui-même et son monde social, et ce à travers le prisme de ses écrits
privés.
ouvrage collectif offert aux lecteurs par les membres du Groupe de Recherches
« Les écrits du for privé en France de la fin du Moyen Âge à 1914 »
(www.ecritsduforprive.fr). Cet ensemble d’écrits ordinaires – mémoires,
autobiographies, livres de famille ou de raison, diaires, journaux intimes,
chroniques ou annales – se développe en Europe de la fin du Moyen Âge à
l’époque moderne, pour devenir un mode courant d’expression au cours des XIXe
et XXe siècles. Ils sont parfois nommés écrits « personnels » ou écrits «
intimes » et certains d’entre nous utilisent aussi, pour les désigner, le
terme très significatif d’ego-documents. Celui-ci renvoie fortement à l’idée
que l’écriture de ces textes n’est pas seulement une pratique qui pourrait
être mise à distance par les scripteurs, mais qu’elle influe profondément sur
la fabrique même de la vie. Une relation puissante existe, en effet, entre de
tels textes et l’idée que l’homme occidental disposerait en lui-même d’un
espace de réflexion intérieure qui est généralement appelé le « moi » ou le «
soi ». Lorsqu’il aborde un texte donné, le chercheur sait donc qu’il part à la
rencontre d’une individualité, celle du scripteur, dont il va chercher à
explorer, à travers ses écrits, non seulement les intentions apparentes dans
les actions, ou affleurantes dans le langage, mais également les mécanismes de
la pensée qui le constituent comme un individu au sein d’une société donnée. À
travers un ensemble d’études de cas qui courent du Moyen Âge au début du XXe
siècle, nous avons ainsi souhaité explorer la relation complexe qu’entretient
ego avec lui-même et son monde social, et ce à travers le prisme de ses écrits
privés.
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