- Éditeur
- Presses universitaires du Midi
- Date de publication
- 09/2020
- Collection
- Méridiennes
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Offres
- AideEAN13 : 9782810710645
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10.99
Migrations et immigration au musée. Le mouvement est international. Car ce
nouveau sujet d’exposition recouvre de nouveaux questionnements autour de
l’identité collective des sociétés contemporaines. Aux Etats-Unis, au Canada,
en Australie ou en France, comment des institutions spécifiques abordent-elles
l’histoire de l’immigration ? Comment la rattachent-elles au fait national ?
Quel discours d’inclusion tissent-elles ? Quel imaginaire social les traverse
? Rencontrant les mémoires de migrants, la muséographie devient moyen de
reconnaissance, vecteur de visibilité. Musée réceptacle d’une communauté
ethnique. Musée virtuel documentant en ligne le passé d’une ville
d’immigrants. Politique d’exposition sur la diversité des mémoires à l’échelle
d’un espace régional... Autant d’expériences mises ici en perspective par des
universitaires et des conservateurs français et étrangers. Mais ces thèmes
n’émergent pas sans débat ni dissensus. Et ce qui se joue à cette occasion
gagne à être évoqué au regard d’autres héritages conflictuels. D’où les
analyses sur les limites de la prise en charge patrimoniale de l’esclavage aux
Antilles, le point de vue indigène dans les « sociétés de colons », ou les
affrontements mémoriels à propos du passé colonial français. Enfin, c’est hors
des murs du musée qu’il faut regarder. Car c’est aussi par l’action
culturelle au sens large que passent de tels enjeux. Du travail
d’associations de terrain pour promouvoir les mémoires de « l’autre » ou des
« Suds » auprès du grand public, jusqu’aux projets en gestation à l’échelle
européenne autour du patrimoine des migrations.
nouveau sujet d’exposition recouvre de nouveaux questionnements autour de
l’identité collective des sociétés contemporaines. Aux Etats-Unis, au Canada,
en Australie ou en France, comment des institutions spécifiques abordent-elles
l’histoire de l’immigration ? Comment la rattachent-elles au fait national ?
Quel discours d’inclusion tissent-elles ? Quel imaginaire social les traverse
? Rencontrant les mémoires de migrants, la muséographie devient moyen de
reconnaissance, vecteur de visibilité. Musée réceptacle d’une communauté
ethnique. Musée virtuel documentant en ligne le passé d’une ville
d’immigrants. Politique d’exposition sur la diversité des mémoires à l’échelle
d’un espace régional... Autant d’expériences mises ici en perspective par des
universitaires et des conservateurs français et étrangers. Mais ces thèmes
n’émergent pas sans débat ni dissensus. Et ce qui se joue à cette occasion
gagne à être évoqué au regard d’autres héritages conflictuels. D’où les
analyses sur les limites de la prise en charge patrimoniale de l’esclavage aux
Antilles, le point de vue indigène dans les « sociétés de colons », ou les
affrontements mémoriels à propos du passé colonial français. Enfin, c’est hors
des murs du musée qu’il faut regarder. Car c’est aussi par l’action
culturelle au sens large que passent de tels enjeux. Du travail
d’associations de terrain pour promouvoir les mémoires de « l’autre » ou des
« Suds » auprès du grand public, jusqu’aux projets en gestation à l’échelle
européenne autour du patrimoine des migrations.
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