- Éditeur
- Écosociété
- Date de publication
- 17/09/2020
- Collection
- Polémos
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Écosociété 14,00
Il y a une dizaine de milliers d’années, la sédentarisation des groupes
humains, l’émergence de l’agriculture et l’établissement des premiers États
ont jeté les bases de notre civilisation. Et si cette «révolution néolithique»
n’était qu’une parenthèse malheureuse dans le cours de l’histoire humaine,
comme le prétendent les primitivistes ? Et si ces événements, loin d’être
«civilisateurs», avaient précipité l’humanité dans un processus écocide et
autodestructeur dont nous mesurons seulement aujourd’hui toute la gravité?
Stimulé par ces questions qui imprègnent les débats écologistes depuis les
années 1960, Pierre Madelin examine d’un regard critique les fondements
historiques et anthropologiques de cette théorie selon laquelle les multiples
formes de domination ne sont pas inhérentes à la vie sociale, mais résultent
de cette «catastrophe fondatrice» du Néolithique. Or le primitivisme se révèle
une impasse politique, affirme l’auteur: plutôt que de mythifier la vie
préhistorique en anticipant l’effondrement de la civilisation industrielle, ne
vaudrait-il pas mieux se mobiliser pour une transition vers une société
agroécologique?
humains, l’émergence de l’agriculture et l’établissement des premiers États
ont jeté les bases de notre civilisation. Et si cette «révolution néolithique»
n’était qu’une parenthèse malheureuse dans le cours de l’histoire humaine,
comme le prétendent les primitivistes ? Et si ces événements, loin d’être
«civilisateurs», avaient précipité l’humanité dans un processus écocide et
autodestructeur dont nous mesurons seulement aujourd’hui toute la gravité?
Stimulé par ces questions qui imprègnent les débats écologistes depuis les
années 1960, Pierre Madelin examine d’un regard critique les fondements
historiques et anthropologiques de cette théorie selon laquelle les multiples
formes de domination ne sont pas inhérentes à la vie sociale, mais résultent
de cette «catastrophe fondatrice» du Néolithique. Or le primitivisme se révèle
une impasse politique, affirme l’auteur: plutôt que de mythifier la vie
préhistorique en anticipant l’effondrement de la civilisation industrielle, ne
vaudrait-il pas mieux se mobiliser pour une transition vers une société
agroécologique?
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