Marchands et navigateurs frisons du haut Moyen Âge (vol. 1), Essai
EAN13
9782859391973
ISBN
978-2-85939-197-3
Éditeur
Presses Universitaires du Septentrion
Date de publication
Collection
Histoire (1)
Nombre de pages
376
Dimensions
16 cm
Poids
201 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Code dewey
943.591
Fiches UNIMARC
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Marchands et navigateurs frisons du haut Moyen Âge (vol. 1)

Essai

De

Presses Universitaires du Septentrion

Histoire

Indisponible
Les historiens et humanistes ont longtemps et unanimement considéré qu'entre le milieu du VIIe siècle et la fin du IXe, c'est-à-dire entre la stabilisation des peuples germaniques riverains de la Mer du Nord et le déferlement des raids vikings, le peuple frison avait été, par l'entremise de ses navigateurs et de ses marchand, le principal agent de liaison entre le continent, les Iles Britanniques et la Scandinavie. Cette vision des choses, sans doute trop systématique, a récemment fait l'objet de contestations tellement radicales qu'elles paraissaient justifier la tentative d'une nouvelle synthèse qui ne prêcherait ni par les excès de la méthode hypercritique, ni par ceux de l'idéalisme historique - telle fut la prétention de la présente recherche. Cette thèse, qui valut à son auteur l'obtention du Prix d'Histoire de l'Académie Marine, mobilise l'argumentation à la fois écrite (pour la première fois réunie dans un important volume annexe), onomastique, numismatique et archéologique pour préciser les limites spatiales et temporelles de l'expansion marchande des Frisons du haut Moyen Age. Surtout, dépassant les vieux débats, pour en expliquer le pourquoi et le comment: une terre ingrate allongée des bouches de l'Escaut à celle de la Weser; une population nombreuses et dynamique, ouverte sur l'extérieur grâce à d'avantageux sites portuaires (Dorestad en particulier) et à de remarquables aptitudes nautiques; une vigoureuse organisation marchande, étayée par de bonnes espèces monétaires, stimulée par l'esprit de profit, structurée par un dense réseau de colonies. D'ailleurs, l'empreinte laissée par lui fut telle que, venue l'heure du déclin, le Frison au long cours resta un mythe de l'Europe médiévale, depuis l'Angleterre la plus occidentale jusqu'à la Rhénanie la plus méridionale.
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