EAN13
9782828917944
ISBN
978-2-8289-1794-4
Éditeur
Favre
Date de publication
Nombre de pages
250
Dimensions
24,2 x 17,1 x 2,2 cm
Poids
725 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Excessives ! Destins de femmes incroyables au XIXe siècle

De

Préface de

Favre

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Hommage sous forme de portraits de sept femmes inspirantes, de modèles de non-soumission.
" Elles se prénommaient Berthe, Henriette, Madeleine ou Geneviève, et on les disait excessives. Elles ont posé des bombes, tailladé des fourrures, organisés des messes noires et hanté parfois les asiles. Des salons cossus aux assommoirs de la Butte, ces six femmes ont jeté leur exubérance à la face du monde. Avec la violence de leur plume, elles ont déchiré le papier, avec leur excentricité, elles ont envoyé valser le qu'en-dira-t-on, et avec leurs caprices, qui tenaient presque de l'art, elles ont fait trembler les murs. Tantôt misérables, tantôt incroyables, ces femmes ont tutoyé les sommets. Elles y ont oscillé avec panache – et un peu de nihilisme – entre grandeur et décadence, en partageant une même soif de devenir, une même volupté du trop, et un même mépris pour l'ordre établi. En s'élevant contre une époque corsetée qui les maintenaient dans une incapacité, ces amazones ont été bien plus que des divas, elles ont été de véritables pionnières de la libération des femmes. Il est grand temps de remettre en lumière les destins flamboyants de ces électrons libres qui, seules mais armées de courage, ont ouvert la voie aux héroïnes de notre époque. "
Au sommaire :
Geneviève Lantelme, actrice superstar des années 1900, qui défraya la presse par son panache, ses colères, ses fulgurances et ses amours tumultueuses, mais aussi par sa mort tragique, ainsi que son curieux destin posthume. Son histoire n'a rien à envier aux meilleurs feuilletons policiers !
Henriette Maillat, épistolière de génie et muse malmenée de Joséphin Péladan, Jules Barbey d'Aurevilly et Joris-Karl Huysmans. Nulle autre que cette incroyable séductrice, qui manqua sa vocation d'écrivain, aura autant côtoyé la crème des écrivains fin de siècle, et en aura autant subi la cinglante misogynie.
Berthe de Courrière, autre muse de Joris-Karl Huysmans, mais aussi d'Auguste Clésinger, qui lui légua toute sa fortune, de Rémy de Gourmont, qu'elle lança, et d'Alfred Jarry, qui la vilipenda. Tour à tour qualifiée de nymphomane, de satanique et d'hystérique, cette éminence grise fut un membre clé des cercles littéraires et ésotériques, dont elle tira dans l'ombre les ficelles. À l'instar d'Henriette Maillat, son identité réelle reste encore prisonnière de ses avatars littéraires.
La baronne Deslandes, esthète et romancière à succès, qui fut l'une des plus excentriques créatures que la fin de siècle ait connu. Performeuse avant l'heure, elle fit de sa vie entière une création totale, et s'y employa tant et si bien, qu'elle en perdit l'intégralité de sa fortune. Sans elle, la marquise Casati n'aurait probablement jamais existé.
Minna Schrader, anarchiste, poète et modèle d'artiste, qui vécut comme personne la vie de bohème, au point d'en avoir inspiré pas moins de trois romans, avant de disparaître dans les méandres des hôpitaux psychiatriques, où elle passa les trente dernières années de son existence. Jusqu'à ce jour, aucun historien ne savait ce qu'elle était devenue.
Gisèle d'Estoc, anarchiste, duelliste, romancière et sculptrice, cette amazone en costume d'homme, bisexuelle et insoumise, fut l'une des premières à détruire les limites du genre, et à militer pour la libération des femmes.
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