Contre le totalitarisme, Textes politiques (1920-1948)
EAN13
9782251446554
ISBN
978-2-251-44655-4
Éditeur
Les Belles Lettres
Date de publication
Collection
Le Goût des idées
Nombre de pages
240
Dimensions
19 x 12,5 x 1,3 cm
Poids
240 g
Langue
français
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Contre le totalitarisme

Textes politiques (1920-1948)

De

Les Belles Lettres

Le Goût des idées

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Un auteur majeur du XXe siècle à découvrir à travers une compilation inédite de textes qui représentent un acte de pensée militante et humaniste contre le totalitarisme.
À l’instar de Stendhal qu’il admirait, André Suarès (1868-1948) est un écrivain pour « happy few » mais aussi l’un des grands esprits du xxe siècle. Ami d’André Gide, il n’a jamais soutenu Staline ; contemporain de Maurras, il n’a jamais versé dans le fascisme. À l’inverse, il a eu à subir les rigueurs du régime de Vichy qui l’a contraint à se cacher lors de la Seconde Guerre mondiale, et s’il est une voix, qui, dès les années 1920 et tout au long des années 1930, s’est élevée contre le fascisme en Italie et le nazisme en Allemagne, ce fut la sienne. Celle d’un prophète dans le désert.

Fort d’un courage puisé dans les exemples d’Agrippa d’Aubigné, Chénier ou Hugo et de son seul génie verbal et visionnaire, il a décrit avec une acuité sans faille l’essence du totalitarisme qu’il a cernée comme nul autre en son temps en France. Il a mis en garde contre les dangers mortifères d’une déflagration mondiale qu’il a vue venir et combattu la « Bible des Gorilles » dont l’un des premiers il a dénoncé l’Apocalypse fatale.

Il est temps de lire ces textes, en particulier sa Chronique de Caërdal, du nom du héros légendaire qu’il s’était choisi. Publiée entre janvier 1939 et juin 1940 dans la NRF, elle n’a pas été épargnée par la censure. Ces textes inédits en volume, composés dans une langue souveraine, restent d’une actualité brûlante.

Ces chroniques visionnaires demeurent comme un témoignage capital.
Les textes Contre le totalitarisme publiés dans des journaux et des revues (1920-1948) permettent de (re)decouvrir l'esprit universel du virulent polémiste qui appelait a la fraternité européenne sans rien céder de la spécificité française.
Empreints de spiritualité personnaliste, parcourus par la hantise de la défaite de «l'esprit», les articles ici rassemblés (publiés de son vivant dans des journaux ou des revues) frappent par leur virulence et leur âpreté dans la dénonciation des trois « monstres » que sont Staline, Hitler et « le Mussolin ».
Les textes politiques d'André Suarès (1868-1948), auteur du «Voyage du condottiere », cofondateur de la NRF, sont à ce titre éclairants.
André Suarès mêlait ses envolées romantiques à ses colères magnifiques. [...] Il n'aimait pas les compromis, encore moins les compromissions et les complaisances, comme en témoignent ses textes politiques, que l'on a rassemblés, de 1920 à 1948.
Les lecteurs du Voyage du condottiere, vagabondages érudits dans « les » Italie du début du XX' siècle, y rencontreront un spectateur engagé qu'ils ne soupçonnaient peut-être pas. Les autres, un esprit de finesse et un écrivain rare de langue française.
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