- EAN13
- 9782824054629
- Éditeur
- Editions des Régionalismes
- Date de publication
- 28/04/2020
- Collection
- Arremouludas
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les Chroniques de J. Froissart (Tome Ier)
Henriette-Elisabeth de Witt Née Guizot
Editions des Régionalismes
Arremouludas
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782824054629
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Mme de Witt vient de nous donner une belle édition, abrégée des chroniques de
Jean Froissart (1337-1410), le chroniqueur des chroniqueurs, comme on devrait
l’appeler. Froissart, on l’accorde, n’égale Commynes ni pour la force de la
réflexion ni pour la dignité de la pensée, mais comme conteur, ou, mieux
encore, comme coloriste plutôt que comme écrivain, il lui est incomparablement
supérieur. On retrouvera, dans le volume de Mme de Witt, les plus célèbres
endroits des Chroniques. Nous ne saurions trop louer, pour nos vieux
écrivains, ce genre de publication par fragments, par morceaux choisis, par
épisodes qu’il faut connaître. C’est le vrai moyen de les mettre à la portée
de tout le monde. Ajoutez que Mme de Witt ne s’est pas contentée de revoir le
texte de Froissart, elle a pris la peine de le traduire ou tout au moins de
rapprocher son français de celui que nous parlons.Il serait difficile, sans
cette précaution, de persuader au public de le lire. C’est dommage, mais il
faut bien s’accommoder au temps. Tout cela, d’ailleurs, a été fait avec
beaucoup de discrétion, beaucoup de goût, et le plus scrupuleux respect de
tout ce que l’on pouvait conserver de l’original sans risquer d’arrêter le
lecteur moderne ; de très belles illustrations, d’après les manuscrits, toutes
authentiques, par conséquent, et quelques-unes d’une délicatesse d’exécution
tout à fait rare, de nombreuses gravures dans le texte, choisies dans le même
esprit de représentation fidèle des hommes et des choses du temps animent cet
intéressant volume, et parmi les livres d’étrennes en font l’un des plus
instructifs et des plus beaux pour 1881 (extrait d’un article de presse,
1881).
Entièrement recomposé, cet ouvrage (de plus de 800 pages dans son édition
originale) est proposé en deux tomes. Une édition qui ravira tous les amateurs
de l’histoire du Moyen Âge et particulièrement de cette folle période de la
Guerre de Cent-Ans que Froissart parvint à couvrir aux deux-tiers !
Henriette-Elizabeth de Witt (1829-1908) est l’une des deux filles de François
Guizot, homme politique et historien. On lui doit de nombreux ouvrages de
vulgarisation historique ; elle collabora également aux ouvrages de son père :
Histoire de France depuis 1789 jusqu’en 1848 racontée à mes petits-enfants et
Histoire d’Angleterre, depuis les temps les plus reculés jusqu’à l’avènement
de la reine Victoria, racontée à mes petits-enfants.
Mme de Witt vient de nous donner une belle édition, abrégée des chroniques de
Jean Froissart (1337-1410), le chroniqueur des chroniqueurs, comme on devrait
l’appeler. Froissart, on l’accorde, n’égale Commynes ni pour la force de la
réflexion ni pour la dignité de la pensée, mais comme conteur, ou, mieux
encore, comme coloriste plutôt que comme écrivain, il lui est incomparablement
supérieur. On retrouvera, dans le volume de Mme de Witt, les plus célèbres
endroits des Chroniques. Nous ne saurions trop louer, pour nos vieux
écrivains, ce genre de publication par fragments, par morceaux choisis, par
épisodes qu’il faut connaître. C’est le vrai moyen de les mettre à la portée
de tout le monde. Ajoutez que Mme de Witt ne s’est pas contentée de revoir le
texte de Froissart, elle a pris la peine de le traduire ou tout au moins de
rapprocher son français de celui que nous parlons.Il serait difficile, sans
cette précaution, de persuader au public de le lire. C’est dommage, mais il
faut bien s’accommoder au temps. Tout cela, d’ailleurs, a été fait avec
beaucoup de discrétion, beaucoup de goût, et le plus scrupuleux respect de
tout ce que l’on pouvait conserver de l’original sans risquer d’arrêter le
lecteur moderne ; de très belles illustrations, d’après les manuscrits, toutes
authentiques, par conséquent, et quelques-unes d’une délicatesse d’exécution
tout à fait rare, de nombreuses gravures dans le texte, choisies dans le même
esprit de représentation fidèle des hommes et des choses du temps animent cet
intéressant volume, et parmi les livres d’étrennes en font l’un des plus
instructifs et des plus beaux pour 1881 (extrait d’un article de presse,
1881).
Entièrement recomposé, cet ouvrage (de plus de 800 pages dans son édition
originale) est proposé en deux tomes. Une édition qui ravira tous les amateurs
de l’histoire du Moyen Âge et particulièrement de cette folle période de la
Guerre de Cent-Ans que Froissart parvint à couvrir aux deux-tiers !
Henriette-Elizabeth de Witt (1829-1908) est l’une des deux filles de François
Guizot, homme politique et historien. On lui doit de nombreux ouvrages de
vulgarisation historique ; elle collabora également aux ouvrages de son père :
Histoire de France depuis 1789 jusqu’en 1848 racontée à mes petits-enfants et
Histoire d’Angleterre, depuis les temps les plus reculés jusqu’à l’avènement
de la reine Victoria, racontée à mes petits-enfants.
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