Correspondance (1920-1959)
EAN13
9782072734168
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Blanche
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Correspondance (1920-1959)

Gallimard

Blanche

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782072734151
    • Fichier EPUB, avec DRM Adobe
      Impression

      Impossible

      Copier/Coller

      Impossible

      Partage

      6 appareils

      Lecture audio

      Impossible

    20.99

  • Aide EAN13 : 9782072734168
    • Fichier PDF, avec DRM Adobe
      Impression

      Impossible

      Copier/Coller

      Impossible

      Partage

      6 appareils

      Lecture audio

      Impossible

    20.99

Autre version disponible

La correspondance entre André Breton et Benjamin Péret – 1920-1959 – revêt une
importance majeure pour la connaissance du surréalisme, non seulement parce
qu’elle représente une source inédite de l’histoire du mouvement depuis son
origine mais, surtout, parce qu’elle constitue un exemple rare, sinon unique,
d’une collaboration étroite et d’une amitié de toute une vie entre deux
poètes. Breton disait de Péret : "J’en parle de trop près comme d’une lumière
qui jour après jour […] m’a embelli la vie." Tandis que Péret déclarait : "Je
suis, à coup sûr, moins qualifié que quiconque pour parler d’André Breton
parce que je ne pourrai jamais disposer du recul nécessaire pour apprécier une
œuvre et surtout une vie qui m’est si amicalement proche depuis près de
quarante ans." Cette correspondance montre, loin des idées toutes faites, la
véritable nature de cette relation reposant sur des affinités électives, des
inclinations et des goûts sensiblement différents, mais en même temps
complémentaires et indissociables. Comme le souligne Claude Courtot : "Ce
principe supérieur ne serait-ce pas le signe d’une personnalité unique – trop
écrasante pour un seul homme – […] et qu’ils s’efforceront de rassembler ?" On
assiste à un dialogue mené sur un pied d’égalité n’excluant ni les désaccords
ni les nuances et qui apporte un démenti aux caricatures faisant de Breton un
chef autoritaire et dominateur et de Péret le fidèle exécutant dans l’ombre du
maître. Tout au long de ces presque quarante années d’échange se succèdent des
moments sombres ou lumineux : toute une vie à la hauteur de l’idée de liberté,
d’émancipation de l’esprit et de transformation sociale que le surréalisme
s’était fixée dès sa naissance.
S'identifier pour envoyer des commentaires.