- EAN13
- 9781783108657
- Éditeur
- Parkstone International
- Date de publication
- 14/09/2015
- Collection
- Temporis
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9781780428703
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11.95 -
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« C’est le Diable qui tient les fils qui nous remuent ! » (Charles
Beaudelaire, Les Fleurs du Mal, 1857) Satan, Belzébuth, Lucifer… Le Diable
possède de multiples noms et visages qui, toujours, furent une grande source
d’inspiration pour les artistes. Longtemps commanditées par les instances
religieuses, pour en faire, selon les civilisations, un objet de crainte ou de
vénération, les representations du monde des ténèbres eurent souvent vocation
à instruire les croyants et à les guider dans le droit chemin. Pour d’autres
artistes, tel Hieronymus Bosch, elles étaient un moyen de dénoncer la
dégradation des moeurs de leurs contemporains. Parallèlement, au fil des
siècles, la littérature offrit une nouvelle inspiration aux artistes qui
souhaitaient exorciser le mal par sa représentation imagée, notamment au
travers les oeuvres de Dante ou de Goethe. À partir du XIXe siècle, la période
romantique, attirée par le potentiel mystérieux et expressif suggéré par un
tel sujet, exalta, elle aussi, cet attrait pour le maléfique. La Porte de
l’Enfer d’Auguste Rodin, oeuvre d’une vie, monumentale et tourmentée, est la
parfaite illustration de cette passion pour le Mal et nous permet également
d’entrevoir la raison de cette fascination. Car en effet, quoi de plus
envoûtant pour un homme que d’user de son meilleur savoir-faire pour
représenter la beauté de la laideur et du diabolique ?
Beaudelaire, Les Fleurs du Mal, 1857) Satan, Belzébuth, Lucifer… Le Diable
possède de multiples noms et visages qui, toujours, furent une grande source
d’inspiration pour les artistes. Longtemps commanditées par les instances
religieuses, pour en faire, selon les civilisations, un objet de crainte ou de
vénération, les representations du monde des ténèbres eurent souvent vocation
à instruire les croyants et à les guider dans le droit chemin. Pour d’autres
artistes, tel Hieronymus Bosch, elles étaient un moyen de dénoncer la
dégradation des moeurs de leurs contemporains. Parallèlement, au fil des
siècles, la littérature offrit une nouvelle inspiration aux artistes qui
souhaitaient exorciser le mal par sa représentation imagée, notamment au
travers les oeuvres de Dante ou de Goethe. À partir du XIXe siècle, la période
romantique, attirée par le potentiel mystérieux et expressif suggéré par un
tel sujet, exalta, elle aussi, cet attrait pour le maléfique. La Porte de
l’Enfer d’Auguste Rodin, oeuvre d’une vie, monumentale et tourmentée, est la
parfaite illustration de cette passion pour le Mal et nous permet également
d’entrevoir la raison de cette fascination. Car en effet, quoi de plus
envoûtant pour un homme que d’user de son meilleur savoir-faire pour
représenter la beauté de la laideur et du diabolique ?
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