Conseils de lecture

Roman lexique en 100 000 mots

Le nouvel Attila

24,00
Conseillé par (Libraire)
5 décembre 2015

Mystères par ordre alphabétique

Que vous puissiez tenir ce livre entre vos mains tient presque du miracle. D'où vient-il ? Pourquoi a-t-il été écrit ? Ça n'est qu'en le lisant que vous trouverez des indices qui vous permettront de répondre à ces questions et comprendre peut-être un peu mieux le mystérieux peuple khazar.

Car ce livre une énigme. Il vient du fond des âges. On dit qu'il a été dicté par des perroquets, qu'il est passé entre les mains de cent mages et autant d'érudits, qu'il a des dizaines d'auteurs et change même parfois de sexe.

Mais oubliez vos préjugés et plongez dans la lecture merveilleusement poétique de cet inventaire de légendes, dans ce labyrinthe duquel on n'aurait jamais envie de sortir.


Conseillé par (Libraire)
20 novembre 2015

Absolu

C'est l'un des poèmes les plus beaux et les plus puissants de Maïakovski.

Enfermé dehors, sous la pluie, le poète appelle de toutes ses forces la belle Marie pour qu'elle lui ouvre sa porte.

Charge contre la douleur de l'amour, contre la rage d'être au monde, ce monde, tout ici se tisse et la violence des mots éclate en un somptueux feu d'artifices et d'invectives salées.

"On ne doit plus rien pardonner -
J'ai cautérisé l'âme où croissait la tendresse,
et c'est plus difficile
que de prendre d'assaut mille et mille Bastilles !"

D'une infinie beauté, la traduction de Charles Dobzynski ne souffre d'aucun défaut mais pour les puristes, cette édition bilingue permettra aussi aux russophones de savourer idéalement la sonorité originelle d'un texte entré dans l'histoire de la poésie mondiale.


Douglas Coupland, Walter Gripp

Au Diable Vauvert

Conseillé par (Libraire)
19 novembre 2015

Fou rire sur le huitième continent

Le principal défaut de ce roman, c'est que vous allez seulement rire aux éclats. Parce que non, vous ne trouverez pas de sens caché, pas de matière à réflexion érudite, pas de métaphore ou de morale dissimulée entre les lignes (comme cela a parfois été le cas chez Coupland). Non. Juste du rire, à chaque page ou presque, dans cette épopée complètement barrée où notre malheureux et pathétique héros ira de mal en pis, de tuiles en catastrophe, alors qu'il pensait se la couler douce en filmant une sorte de Koh Lanta foireux sur une île paradisiaque entouré de nymphettes pas farouches.

Cette pire personne au monde dont parle le titre, c’est donc lui, Raymond Gunt, loser magnifique, qui aime échouer avec panache et se rassurer avec une bonne rasade de mauvaise foi maladive et d’alcool fort. Affublé d’une ex-femme machiavélique et d’un assistant trouvé dans le caniveau, le voici embarqué vers l’archipel des Kiribati, au milieu du Pacifique, mais inutile de dire que le voyage sera mouvementé, entre allergies aux noix de macadamia, séquestrations militaires et petites alertes nucléaires.
Bien qu’il ait connu le succès mondial avec Microserfs et Génération X, Douglas Coupland n’a jamais vraiment eu en France le lectorat qu’il méritait, malgré d’autres chefs d’oeuvre comme Girlfriend dans le coma ou Toutes les familles sont psychotiques.
Pour remédier à cette injustice, l’auteur canadien nous revient ici à son top niveau : les blagues fusent, les situations loufoques se succèdent et le rythme ne faiblit pas d’un iota. Au cours de la lecture, on pense souvent à tous ces grands cyniques misanthropes américains, les Karoo, Bukowski, Nathan Zuckerman ou Exley qui ont fait le bonheur des lecteurs sarcastiques que nous sommes et véritablement, Raymond Gunt a tout ce qu’il faut pour rejoindre cette cohorte titubante de quinquagénaires aigris, follement inventifs et désespérément drôles.
Au cinéma, on aurait appelé ça une comédie. En littérature, c’est un bon feel-good book, de ces romans qui vous font rigoler sans arrière-pensée parce que la bonne réplique tombe toujours au bon moment et que parfois, on ne demande rien de plus à un livre.
Quant au huitième continent... vous verrez bien.


13,50
Conseillé par (Libraire)
30 octobre 2015

Rater mieux

Un formidable petit inventaire d'échecs littéraires. Mais qu'est-ce qu'un échec ? Pour un auteur, et pour une vie ? Tout dépendra de ce qu'on attend. De lui ou d'elle.

On se délecte de cet ouvrage plein d'humour et de passion, pas loin d'un Borges qui se parerait d'un sourire taquin, ou de l'application littérale de la fameuse citation de Beckett :

"Essayer. Rater. Essayer encore. Rater encore. Rater mieux."


Conseillé par (Libraire)
29 octobre 2015

Pour les bibliophiles

Je n'ai rien à ajouter à la description de l'éditeur que je reproduis ci-dessous.
Un livre unique, sans aucun doute.

***

Les éditions Citadelles & Mazenod vous présentent une entreprise de bibliophilie exceptionnelle : l'édition inédite du Livre d'heures de Jeanne de France (vers 1450), acquises par la Bibliothèque nationale de France en 2012 et classé Trésor national (département des manuscrits, cote NAL 3244).

Véritable livre d'éducation religieuse qui nous plonge au coeur de la piété, tour à tour joyeuse et quelque peu macabre, de la fin du Moyen-Âge, ce ravissant livre d'heures fut offert pour sa confirmation à une jeune princesse - sans doute une nièce du poète Charles d'Orléans -, vers 1450. Il appartint par la suite à une des filles de Charles VII, Jeanne de France, ducheesse de Bourbon, qui tenait avec son époux une cour lettrée à Moulins, en Bourbonnais.

Sa trentaine de peintures à pleine page, ses marges décorées d'une luxuriance de feuilles, de fleurs, d'oiseaux et de grotesques sont l'oeuvre la plus originale et la plus aboutie du Maître de Jouvenel des Ursins, un des meilleurs enlumineurs du milieu du XVe siècle. Il s'assura pour l'occasion la collaboration d'un jeune peintre tout juste revenu d'Italie, et promis à un grand avenir, Jean Fouquet.

Dans son élégante simplicité, ce petit livre d'heures témoigne de l'extrême raffinement des cours princières, à la fin du Moyen Âge.

Spécifications
Édition première, unique, numérotée et limitée à 999 exemplaires
Manuscrit en fac-similé : 10,8 x 16,3 cm
(taille réelle du manuscrit : 7,6 x 10,8 cm)
672 pages avec dorure à froid
28 miniatures pleines pages, 37 miniatures de plus petit format, ensemble de feuillets enluminés (bordures et bandeaux ornementés, médaillons, lettrines)
Reliure en velours carmin avec fer à dorer

Livret de commentaire : 19 x 24 cm
96 pages brochées
100 illustrations couleur

L'ensemble sous boîte-écrin en velours carmin : 23 x 28 cm

Notre édition
Cette édition en "quasi-originale" a fait l'objet de nos plus grands soins afin d'être la plus fidèle à la préciosité du manuscrit. Ses 336 feuillets (soit 672 pages enluminées) ont été traités manuellement pour en sélectionner les ors et les argents qui sont restitués par un procédé sophistiqué de dorure à froid. Les couleurs ont fait l'objet d'une minitieuse attention pour rendre l'éclat et les nuances de la pigmentation originale, ainsi que la finesse du dessin.