La colonie

Chris J. Dolan

Anne-Marie Métailié

  • Conseillé par
    3 juillet 2016

    Une place au paradis

    Avec « La colonie », Chris Dolan nous offre un aller simple romanesque pour La Barbade du 19e siècle en compagnie d’une jeune comédienne pleine de ressources.

    Les trois coups frappés, le rideau s’ouvre sur la lande écossaise pluvieuse, parcourue par une pauvre troupe de théâtre itinérant dont le public se compose habituellement de marins oûls et braillards. Autant dire que lorsque Lord Coak, un riche planteur en voyage, croise le chemin d’Elspeth Baillie, comédienne prometteuse de dix-neuf ans, et lui offre une carrière à La Barbade, la jeune femme saisit sa chance. C’est ainsi qu’en 1831, un mois après avoir quitté la compagnie familiale, Elspeth débarque à Bridgetown, la capitale de l’île sous domination britannique. Tout l’éblouit, le soleil, la mer, la bonne société, les aventures galantes, le vrai théâtre où elle s’apprête à faire ses premières armes. Mais en une nuit, son rêve vole en éclats avec le passage d’un ouragan des plus dévastateurs qui laisse le territoire en ruines. Recueillie par Lord Coak, Elspeth voit son destin basculer. L’exploitant ambitionne de moderniser la culture de la canne et le raffinage du sucre, et propose à sa protégée de l’aider à mener à bien son projet autarcique.

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