Cry Father

Benjamin Whitmer

Éditions Gallmeister

  • Conseillé par
    20 mai 2015

    Etats-Unis, roman noir

    Un auteur que je découvre avec cette nouvelle collection Néonoir de Gallmeister. Un auteur qui avait déjà fait très fort, paraît-il, avec son précédent ouvrage « Pike« .

    La narration est hachée, dans ces pages. Peut-on même parler de narration tant le propos est décousu. L’auteur procède par touches et courts chapitres. Ne cherchez pas de liens logiques, il n’y en a pas.

    Et c’est là que l’auteur est noir : il nous décrit une Amérique des campagnes qui vit sans logique et sans ordre. Des personnes qui vivotent de petits larcins et de grosses bitures entre deux coups de poings ou deux coups de feu.

    Les seuls à tirer leur épingle du jeu sont bien sûr les bars, que l’auteur nous décrit à l’envie (comprenez que j’ai passé ces passages-çi en avance rapide).

    Sans oublier le prédicateur radiophonique qui dénonce les moults complots du gouvernement, même les plus abracadabrantesques.

    L’auteur s’interroge bien sûr sur la paternité, mais il nous donne à voir avant tout un pays ravagé par la drogue et l’alcool. C’est noir, très noir.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de Paterson expliquant qu’après le passage de l’ouragan Katrina à la Nouvelle-Orléans, les premiers à rouvrir leurs portes, avant même le déblaiement de la ville, ont été les bars.

    https://alexmotamots.wordpress.com/2015/05/17/cry-father-benjamin-whitmer