La maison allemande

Annette Hess

Actes Sud

  • 9 décembre 2019

    La maison allemande, Annette Hess, Actes Sud

    Francfort, 1963. Eva, une jeune Allemande est sollicitée pour traduire de façon simultanée la déposition des témoins rescapés des camps lors du "second procès d'Auschwitz" qui s'ouvre, et qui doit juger les officiers nazis.
    Intriguée par ce passé dont elle ignore tout, elle sent d'instinct que son histoire intime est liée à cette tragédie.Contre l'avis de ses proches, Eva souhaite faire la lumière sur ce douloureux passé, connaître et reconnaître les heures sombres de l'Histoire de son pays pour pouvoir s'engager dans l'avenir.
    Annette Hess l'auteure est scénariste pour la télévision allemande. Elle signe ici un premier roman haletant et puissant qui a connu un vif succès lors de sa parution en Allemagne. A découvrir sans tarder!

    Virginie


  • Conseillé par
    21 novembre 2019

    Allemagne

    L’héroïne du roman, Eva, fille des propriétaires d’un modeste restaurant de Francfort-sur-le-Main, s’apprête à se fiancer avec un jeune héritier de la ville quand débute le « second procès d’Auschwitz » (1963) où doivent être jugés les crimes des dignitaires nazis.
    Eva a suivi des études d’interprète, elle maîtrise la langue polonaise : le tribunal la contacte pour lui proposer d’assurer, durant les audiences, la traduction instantanée des dépositions que feront les survivants du camp.
    Ignorant tout de ce passé, bravant les vives réticences de ses propres parents et celles de son fiancé, Eva décide de suivre son instinct et d’accepter cette mission.
    S’ouvre alors devant elle le long chemin d’une prise de conscience qui engage sa famille, mais qui concerne également toute la société de son temps.
    Un roman honnête sur la difficile découverte par les enfants du passé nazi de leurs parents.
    Un passé qui a forcément des répercussion : la fille aînée et soeur d’Eva, qui travaille dans le service de natalité de l’hôpital, a des troubles psychiatriques.
    Le personnage de David, l’assistant canadien, m’a complètement échappé.
    Beaucoup de descriptions d’odeurs et de parfums.
    Quelques tics d’écriture : il est souvent question de bulles (de savon, du souvenir, de l’eau qui boue) – les personnages utilisent 3 doigts – beaucoup d’adjectifs.
    L’image que je retiendrai :
    Celle des oies que le père d’Eva cuisine divinement.
    https://alexmotamots.fr/la-maison-allemande-annette-hess/