Les Larmes noires sur la terre

Sandrine Collette

Denoël

  • Conseillé par
    30 mars 2017

    anticipation

    Tant pis si je me répète : ouvrir un roman de Sandrine Collette, c’est savoir que l’on va plonger dans un univers noir.

    Et ce roman-ci l’est à plus d’un titre : noir de crasse, noir d’avenir bouché, noir d’une humanité qui tente de survivre, noir de mauvais sentiments.

    Une seule lueur : le bébé de Moe pour qui elle se battra bec et ongles, jusqu’à commettre de nombreux forfaits pour s’en sortir.

    Je me demandais pourquoi une casse en couverture du roman : c’est parce que l’action se déroule dans une casse transformée en camp de détention des services sociaux.

    J’ai aimé les digressions qui nous racontent l’histoire des filles du bloc de Moe. Nous découvrons ainsi leur parcours et comment la vie les a malmené. Toutes les filles, sauf une : la moins résignée.

    Une fin en happy end que je n’attendais pas. Je ne saurai dire si elle m’a déçu. Mais le roman est poignant.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de la petite voiture attribuée à Moe, dans lequel elle va faire son nid tant bien que mal.

    Alex Mot à Mots


  • 17 février 2017

    Les larmes noires sur la terre

    Moe vient des îles, elle est jeune, elle est belle et elle veut croire à un avenir meilleur en Métropole. Elle suit un gars pas très gentil, elle tombe enceinte et fuit encore pour continuer à espérer. Pas de chance Moe fait toujours les mauvais choix et tombe toujours sur les mauvaises personnes.
    Le récit de Moe et de ses compagnes d'infortune vous happe dès les premières pages, vous oppresse, vous bouleverse, vous retourne, vous bouscule, vous tient aux tripes jusqu'au bout et même bien après avoir tourné la dernière page.